Deux jours après l’investiture de Brice Clotaire Oligui Nguema comme président de la République, marquant la fin de la transition le 3 mai 2025, le nouveau pouvoir enclenche la mise en place progressive de l’exécutif. Ce lundi 5 mai, Guy Rossatanga-Rignault, le secrétaire général de la présidence a annoncé la nomination d’Alexandre Barro Chambrier au poste de Vice-président du gouvernement, conformément à la Constitution promulguée le 19 décembre 2024.
Cette nomination intervient dans un contexte de refondation des institutions amorcée durant la Transition et désormais prolongée sous un régime démocratiquement légitimé. Le poste de vice-président du gouvernement, nouvellement activé, répond à la volonté du chef de l’État de renforcer la coordination et la stabilité gouvernementale.
Un rôle stratégique au cœur de l’exécutif
Selon la nouvelle architecture institutionnelle définie par la Constitution du 19 décembre 2024, le vice-président du gouvernement assiste le chef de l’État dans la conduite de l’action gouvernementale. Il veille à la cohérence des politiques publiques, peut recevoir des délégations de signatures et être chargé de dossiers prioritaires par le président de la République.
Alexandre Barro Chambrier pourrait également intervenir comme facilitateur dans les relations interinstitutionnelles et jouer un rôle actif dans les grands chantiers nationaux, en appui au Premier ministre.
Portrait d’un homme d’expérience
Économiste de formation, diplômé de l’Université Paris-Dauphine et du Centre d’études financières, économiques et bancaires de Paris, Alexandre Barro Chambrier a une carrière bien remplie. Ancien ministre du Pétrole, puis du Plan, il a également représenté le Gabon auprès du Fonds monétaire international avant de fonder son propre parti politique.
Connu pour sa rigueur, sa vision réformatrice et son attachement à la souveraineté nationale, il a su se positionner au fil des années comme une voix mesurée, respectée à la fois dans la majorité et dans l’opposition. Sa nomination est interprétée comme un geste d’ouverture politique et un signal en faveur d’une gouvernance fondée sur l’expérience, l’unité et l’efficacité.

