Dès janvier 2025, le Ghana permettra à tous les détenteurs d’un passeport africain d’entrer sans visa sur son territoire.
Cette mesure, annoncée le 25 décembre 2024 par le président de la République, Nana Akufo-Addo, marque une avancée majeure pour la libre circulation sur le continent. En supprimant les barrières administratives, le Ghana rejoint des pays comme le Rwanda, la Gambie et les Seychelles qui ont déjà adopté des politiques similaires.
La décision s’inscrit dans les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), dont le secrétariat est basé à Accra. Elle vise à renforcer les échanges commerciaux, favoriser la mobilité des travailleurs et stimuler les interactions culturelles. Nana Akufo-Addo a souligné que la suppression des visas est « essentielle pour bâtir une Afrique unifiée et prospère ».
Un impact attendu sur le tourisme et l’économie
En levant cette barrière, le Ghana espère attirer plus de touristes et d’investisseurs africains. Le tourisme, secteur clé de l’économie du pays, devrait bénéficier de cette ouverture, tout comme les entrepreneurs et professionnels, désormais libres d’explorer de nouvelles opportunités.
Cette politique ambitieuse confirme le rôle du Ghana comme leader de l’intégration africaine. En ouvrant ses frontières à tous les ressortissants du continent, le pays fait un pas décisif vers la réalisation du rêve panafricain : un continent sans frontières, où les citoyens circulent et collaborent librement.