De nombreux gabonais ont fait le choix d’emprunter les transports en commun afin de réduire le coût de leurs déplacements. Pourtant, les hangars censés abriter les passagers en attendant l’arrivée des bus ont une faible capacité d’accueil.
Dans la stratégie d’amélioration des infrastructures liées au transport urbain, les abris bus semblent être le parent pauvre. Au quartier dit carrefour SNI, dans le 1er arrondissement de la commune d’Owendo, les usagers se plaignent du nombre de places assises disponibles dans ces aubettes. « Quand j’attends le bus, je suis contraint de rester debout », a témoigné Christian Imboule, un usager.
Paul Akomo, un autre usager, a pour sa part fustigé le fait que certaines personnes sont exposées en cas d’intempéries, car l’espace disponible dans ces abris bus ne peut contenir qu’un maximum de trois personnes. Sur les deux hangars construits au carrefour SNI, l’un des plus grands et les plus fréquentés du Grand Libreville, seuls six places assises sont disponibles.
D’aucuns en revanche, souhaiteraient qu’en attendant la construction de nouvelles structures, les conditions des passagers soient améliorées dans ces hangars. En y ajoutant par exemple, des parois contre les intempéries.
Entre le manque criard de hangars et de places assises dans ces structures, les populations ne savent plus à quels saints se vouer. Mais à qui incombe la responsabilité de construire et aménager ces espaces ? La question reste entière…
Charles Ayenoue