À l’approche des fêtes de fin d’année, la joie attendue laisse place à une préoccupation bien réelle : la hausse généralisée des prix dans les magasins. Ce moment censé rassembler et faire rêver se transforme, pour de nombreuses familles gabonaises, en source de stress financier.
Comme chaque année, l’inflation refait surface avec une nouvelle vague d’augmentations touchant les incontournables de la saison : sapins, jouets, décorations, tenues festives et produits alimentaires. Ce qui devrait être une période faste pour les commerçants devient un casse-tête pour les consommateurs.
« L’école de mon fils organise un arbre de Noël et exige une tenue rouge, blanche et verte. Mais les vêtements dans ces couleurs coûtent particulièrement cher en ce moment », déplore Edwige Mengue, mère de famille. Les cadeaux s’ajoutent ensuite au casse-tête financier : « Les prix des jouets commencent à 1 000 francs, mais leur qualité laisse vraiment à désirer », ajoute-t-elle.
Durant cette période, les tarifs de certains produits doublent, voire triplent. « Que ce soit dans les magasins ou sur les étals improvisés, le constat est le même : les prix ont nettement augmenté », constate la mère de famille. L’esprit de fête réchauffe certes les cœurs, mais il met surtout les portefeuilles à rude épreuve.
Dans ce contexte, plusieurs précautions s’imposent : éviter la surconsommation, anticiper ses achats pour échapper aux hausses de dernière minute, comparer les prix et établir un budget familial réaliste. Un budget spécifique pour les festivités, accompagné d’une réserve pour le mois de janvier, souvent difficile financièrement, apparaît indispensable.
Les fêtes doivent rester un moment de partage, pas un fardeau financier. Anticiper, comparer et consommer avec discernement sont devenus, pour nombre de ménages, les nouvelles règles d’or de la fin d’année.

