En 2024, l’utilisation de la moustiquaire imprégnée reste un moyen préventif efficace contre le paludisme, même si les campagnes de vulgarisation de ce dispositif semblent moins fréquentes ces dernières années. Alors que le Cap Vert est devenu le 12 décembre 2023, le troisième pays africain à avoir éliminé le paludisme, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’on s’interroge sur la stratégie du Gabon pour éradiquer cette maladie.
Le Gabon, en cette année 2024, se maintient dans la bataille contre le paludisme, une maladie redoutable transmise par les piqûres de l’anophèle femelle, le moustique porteur du parasite responsable. Longtemps, les campagnes de sensibilisation dans le monde ont prôné l’efficacité des moustiquaires imprégnées comme rempart nocturne contre ce fléau mortel. Toutefois, ces sensibilisations semblent moins proéminentes ces dernières années.
Malgré cette diminution apparente de sensibilisation, la population gabonaise demeure attachée à l’utilisation des moustiquaires comme moyen essentiel de prévention contre le paludisme. L’exemple du Cap Vert qui est devenu le troisième pays africain à avoir éliminé le paludisme, suscite des espoirs pour le Gabon, qui est résolument engagé à suivre cette voie. Pour l’heure, la nécessité des campagnes de sensibilisation demeure importante pour atteindre l’objectif d’éradication de ce fléau dans le pays.
Bien que les campagnes de sensibilisation semblent avoir perdu de leur éclat, l’utilisation de la moustiquaire imprégnée devrait davantage s’intégrer dans les habitudes de la population gabonaise face au paludisme. Un défi complexe pour le Gabon, ce pays d’Afrique centrale, avec en ligne de mire, l’éradication du paludisme, une maladie au taux de mortalité encore important.
MMP