Une attaque de trois villages par des jihadistes au Burkina Faso a causé la mort de 170 personnes. Des violences qui se sont produites le 25 février dernier, dans des lieux de prières, notamment à la mosquée et à l’église.
Le 29 février, quelques jours après le drame, des enquêteurs se sont rendus dans les différents villages pour procéder au constat et regroupement de preuves, pour ainsi inculper les coupables de ces crimes odieux, c’est ce qu’a précisé Aly Benjamin Coulibaly, le procureur de Ouahigouya, une ville située dans la région nord du pays. Une zone qui était jusqu’ici épargnée par les violences jihadistes.
Malgré plusieurs tentatives, le pays, qui a subi deux putschs successifs, les 23 et 30 septembre 2022, peine à trouver un moyen fiable de sortie de crise sécuritaire. Les groupes terroristes ayant pour cibles principales les membres de services de sécurités, n’hésitent pas à s’attaquer aux civils pour étendre leur mouvement meurtrier dans le Sahel.
Charles Ayenoue

