Après plusieurs mois de suspension de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), depuis le samedi 9 mars 2024, le Gabon a réintégré l’institution sous-régionale, qui a levé toutes les sanctions contre le pays, après le “coup de libération » du 30 août 2023. Au vu de ce qui précède, il sied de s’interroger sur l’impact de cette décision, tant sur le plan national, sous-régional et international ?
Fini les sanctions imposées au Gabon par la CEEAC, depuis septembre 2023, en raison du “coup de libération » du 30 août 2023, par les militaires gabonais, qui avaient entraîné une suspension des relations de coopération entre le Gabon, les institutions internationales et les autres pays de la sous région. Cette levée des sanctions aura sans nul doute un impact considérable sur le rayonnement diplomatique du pays.
“Au niveau national, la décision de la CEEAC va permettre de rasséréner le système en place, donc les nouvelles autorités de transition, de ce qu’elles aient raison par rapport au “coup de libération”. Au niveau de la sous région, il y a une sorte de solidarité affichée par les pays membres de l’organisation vis à vis du Gabon. Sur le plan international, cela va également permettre la levée des sanctions des autres institutions internationales,” explique Désiré Sala, Historien gabonais.
Les sanctions diplomatiques, dites de conformité imposées par la CEEAC concernaient la suspension du Gabon de toutes les instances de l’institution, du retrait du poste de Président de l’organe au Gabon et de la délocalisation du siège de l’institution de Libreville à Malabo, la capitale de la Guinée Equatoriale. La fin de ces mesures démontre également le bien fondé du “coup de libération” du 30 août 2023, et la volonté du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) de changer, positivement, le quotidien des gabonais.
Frey Demba