Face à l’augmentation significative du coût de la vie au Gabon, le gouvernement a mis en place, depuis le lundi 18 mars, une nouvelle mercuriale visant à endiguer ce phénomène. Malgré cette décision, plusieurs commerces peinent encore à appliquer cette mesure, au grand dam des consommateurs.
Sur le terrain, il est constaté que certains commerçants peinent à se conformer à cette nouvelle réglementation. Dans certains quartiers de la capitale gabonaise, notamment à Alibandeng, le prix d’un morceau de pain est à 150 Francs CFA, au lieu des 125 Francs CFA prévus par la nouvelle mercuriale. Cette divergence suscite la frustration parmi les habitants, qui imputent la responsabilité aux commerçants.
Des boutiquiers admettent ne pas suivre intégralement les directives du gouvernement, tout en soulevant les défis auxquels ils sont confrontés, notamment chez les grossistes.
Pour réaliser des bénéfices, nombre d’entre eux se voient contraints d’ajuster leurs prix au-delà de ceux fixés par l’État, explique Abdoulaye Diallo, un commerçant du quartier Alibandeng à Libreville.
Cette situation met en lumière la nécessité d’un contrôle accru sur la distribution en gros. Ce contrôle est essentiel pour avancer vers l’objectif commun de rendre la vie plus abordable pour les gabonais.
Aïcha Désirée Minkoh