Au Gabon, ces dernières années, on observe une prolifération de vendeurs ambulants, en particulier dans le Grand Libreville. Alors que le pays célèbre la semaine de l’environnement, avec un accent mis sur l’assainissement des villes, il sied de souligner l’apport de ces commerçants pour l’assainissement de la capitale.
À Libreville, les commerces ambulants sont de plus en plus fréquents dans plusieurs quartiers notamment aux Charbonnages, au Feu-rouge de Nzeng Ayong, mais aussi dans les PK, en plein milieu des voies. Selon les concernés, ces commerces sur la voie publique, bien que dangereux, leur permet de subvenir à leurs besoins, tout en participant à l’assainissement de la ville.
Ces vendeurs ont créé des organisations au sein de chaque marché et optent pour un service de nettoyage, après leurs journées commerciales.
Aboghe Essonne, l’organisateur du balayage de l’échangeur de Nzeng Ayong s’est confié au micro de Gabon 24 : « Chaque soir, je réceptionne la taxe journalière de nettoyage du marché, elle est évaluée à 200 francs CFA par vendeur au sein du marché de Nzeng Ayong », a-t-il déclaré.
La vente ambulante étant interdite à Libreville, ces vendeurs ne sont pas en marge des opérations de la mairie de Libreville. Pour lutter contre les implantations des marchés anarchiques, la mairie a lancé une énième opération pour libérer les trottoirs et les rues.
MMP