Lors de la conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique qui s’est tenue à Sotchi le week-end dernier, le président russe Vladimir Poutine a réaffirmé le soutien de son pays au continent africain.
Dans une lettre lue par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le chef de l’État russe a promis une aide « totale » et continue dans divers domaines, notamment : le développement durable ; la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme ; la lutte contre les maladies épidémiques ; la résolution des problèmes alimentaires et la gestion des conséquences des catastrophes naturelles.
Si ce soutien est bien accueilli, les dirigeants africains souhaitent qu’il aille au-delà des questions sécuritaires. Ils plaident notamment pour un renforcement de la coopération dans le domaine du numérique en Afrique centrale.
Des grandes entreprises russes s’intéressent de près aux ressources naturelles du continent africain. Par exemple, Alrosa se concentre sur l’industrie du diamant en Angola et au Zimbabwe, tandis que Loukoïl, acteur majeur du secteur pétrolier, investit dans l’exploitation du pétrole au Nigeria, au Ghana, au Cameroun, ainsi qu’en République du Congo.
Pour Young Piero Omatsaye, fondateur de l’organisation Jet Age Nation Builders, l’Afrique possède plus de 75 minéraux qui sont mal exploités. Un partenariat avec la Russie, géant de l’exportation de gaz, de pétrole et de diamants, pourrait permettre une meilleure valorisation de ces ressources.

