Au Gabon, les réseaux sociaux deviennent un outil majeur de sensibilisation contre les cancers féminins, notamment du sein et du col de l’utérus. Associations, médecins et survivantes y partagent informations, témoignages et messages de prévention.
De nombreux compatriotes ont du mal à aller chercher l’information dans les structures sanitaires. Les plateformes numériques font alors office de relais. Les réseaux sociaux qqcomme Facebook, Instagram ou TikTok permettent de diffuser largement des contenus sur la prévention, le dépistage et le traitement des cancers féminins.« Je me sers de ma page TikTok pour pouvoir sensibiliser mes abonnés sur la nécessité de se faire dépister »a déclaré Joëlle, une internaute. Les campagnes comme Octobre Rose y gagnent en visibilité, atteignant une population souvent jeune et peu réceptive aux médias classiques.
De nombreuses femmes ayant vaincu le cancer partagent leur histoire en ligne, contribuant à briser les tabous et à encourager d’autres à se faire dépister.« J’ai vu le témoignage d’une survivante sur les réseaux sociaux et ça m’a fait réaliser que ces maladies sont vraiment réelles » a déclaré Olivia, une internaute. Des groupes de soutien permettent également échanges et entraide entre patientes.
Certains médecins gabonais utilisent, eux aussi, ces plateformes pour sensibiliser, corriger les idées reçues et informer sur les services de dépistage disponibles.«En tant qu’étudiante en médecine, mon travail se poursuit jusque sur les réseaux sociaux, où je mets mes connaissances sur les cancers au service du public pour l’informer et l’éduquer », a déclaré Edgar Mpaka. Malgré ces avancées, la lutte en ligne se heurte à des difficultés : inégalités d’accès au numérique, désinformation, ou manque de formation à l’usage des réseaux pour la santé.
Les réseaux sociaux s’imposent peu à peu comme un levier puissant dans la lutte contre les cancers féminins au Gabon. S’ils sont bien encadrés, leur impact peut devenir encore plus significatif.

