Lors de la conférence de presse tenue le vendredi 07 novembre 2025 à la présidence de la République, Théophane Nzame-Nze Biyoghe, porte-parole et conseiller spécial du Chef de l’État, a fait le tour des sujets de l’actualité nationale : la gestion de la dette publique, la SEEG, la fonction publique, la fiscalité des ménages, ainsi que les déplacements internationaux du président.
Le porte-parole est revenu sur le décaissement de 28 milliards de francs CFA destinés au règlement de la dette. Une mesure qui, selon lui, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de stabiliser la situation financière du pays et de restaurer la confiance des partenaires économiques.
Déplacements internationaux : un levier stratégique
Interrogé sur les voyages du chef de l’État à l’étranger, Nzame-Nze Biyoghe a tenu à rassurer l’opinion publique. Ces déplacements, a-t-il expliqué, s’inscrivent dans une dynamique de coopération stratégique et d’attraction d’investissements.
« Ces missions internationales sont importantes pour les relations que le Gabon entretient avec ses partenaires, et elles comportent d’importants enjeux économiques pour notre pays », a-t-il déclaré, insistant sur leur contribution au redressement économique et à la visibilité du Gabon sur la scène internationale.
SEEG : le gouvernement réaffirme la mise en place de deux entités distinctes
Évoquant la situation de la SEEG, le porte-parole a rappelé que les équipes sont à pied d’œuvre pour améliorer la qualité du service, notamment face aux coupures et dysfonctionnements récurrents.
Il a également confirmé la mise en œuvre prochaine de la réforme déjà annoncée, consistant à scinder la structure en deux entités : l’une chargée de l’électricité, l’autre de l’eau.
Fiscalité des ménages : entre rigueur et soutien social
Évoquant la pression fiscale, le porte-parole a reconnu l’apparition de certaines taxes, tout en soulignant les efforts d’allègement opérés par le gouvernement. Parmi ces mesures, une exonération de 5 % sur les produits de première nécessité a été introduite pour préserver le pouvoir d’achat des ménages.
Fonction publique : un déséquilibre ancien
Abordant le cas de la fonction publique, Théophane Nzame-Nze Biyoghe a rappelé que la saturation des effectifs est une problématique structurelle « qui ne date pas d’hier ». Il a évoqué la nécessité de repenser la politique de recrutement et de miser sur une diversification économique durable pour absorber la demande d’emploi et garantir une meilleure efficacité administrative.
Africa N°1 : clarification sur la participation de l’État
Concernant la situation de la radio Africa N°1, le porte-parole a précisé que l’État gabonais demeure un actionnaire minoritaire, tout en ayant entièrement réhabilité le siège. Le financement alloué, a-t-il mentionné, « reste bien inférieur aux 24 milliards de francs CFA » consacrés au paiement des effectifs, coupant court.
À travers cette conférence de presse, la présidence de la République a voulu réaffirmer une ligne de conduite claire : transparence, rigueur et responsabilité.

