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    Gabon : la non-applicabilité des lois, un facteur de récidive ?

    Gabon 24Gabon 2425 novembre 2025Aucun commentaire6 127
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    Au Gabon, une multitude de comportements délictueux sont clairement sanctionnés par le Code pénal et par divers arrêtés ministériels. Pourtant, dans la pratique, ces dispositions, pourtant précises et parfois très sévères, peinent à être appliquées. Résultat : la récidive s’installe, les mauvaises habitudes deviennent des normes sociales, et l’autorité de l’État se dilue progressivement dans l’inaction.

    Qu’il s’agisse de l’occupation anarchique des trottoirs, de fumer dans des espaces interdits, d’uriner dans la rue, de vendre des produits éclaircissants ou des substances corporelles dangereuses sur les réseaux sociaux, ou encore de harceler, injurier ou diffamer en ligne… tous ces actes sont bel et bien sanctionnés par les textes en vigueur. 

    Certaines infractions peuvent même entraîner des peines de prison, sans compter des amendes élevées prévues par le nouveau Code pénal. Mais entre la lettre de la loi et son application effective, un gouffre subsiste.

    Occupations illégales et incivilités banalisées

    Dans toutes les grandes villes du pays, les trottoirs sont envahis par des étals improvisés, des tables de fortune, ou encore des commerces entièrement installés sur la voie publique. Cette appropriation illicite de l’espace commun, pourtant interdite, met en danger les piétons, complique la circulation et renforce l’impression qu’il est possible d’enfreindre la loi… sans conséquence.

    À cela s’ajoutent des incivilités tout aussi récurrentes : fumer dans les lieux publics, uriner dans la rue ou près des bâtiments, jeter des déchets en pleine voie ou hors des heures prévues. Ces gestes, souvent qualifiés de « petites infractions » dégradent pourtant durablement le cadre de vie et participent à la banalisation du non-respect des règles.

    Réseaux sociaux : le nouveau terrain de l’illégalité

    Le phénomène est encore plus frappant en ligne. La vente de produits éclaircissants contenant des substances interdites comme le mercure, ou encore de produits destinés à « faire grossir certaines parties du corps » pullule sur les réseaux sociaux. Là encore, la loi est claire : ces produits sont prohibés, et leur commercialisation expose à des poursuites pénales.

    En parallèle, le harcèlement, la diffamation, les injures publiques et la propagation de contenus abusifs se sont largement banalisés. De nombreux citoyens s’exposent à des peines allant de simples amendes à des peines de prison avec sursis, sans toujours en avoir conscience. L’impunité réelle ou ressentie favorise alors la récidive.

    Quand l’absence de sanctions alimente la répétition des délits

    Le principal problème n’est pas l’absence de loi : c’est son inapplicabilité systématique. Les contrôles sont rares, les sanctions peu visibles, les procédures parfois longues. Les auteurs se disent que « tout le monde le fait » , que « rien n’arrivera », et commettent de nouveau les mêmes infractions.

    Cette situation entretient une forme d’auto-légitimation : le non-respect se normalise, les abus se multiplient, et l’État apparaît impuissant face à des comportements pourtant faciles à encadrer.

    Un défi de gouvernance et de volonté politique

    Pour inverser la tendance, plusieurs leviers existent : renforcer les brigades de contrôle, rendre les sanctions plus visibles, systématiser les amendes immédiates, utiliser les outils numériques pour mieux surveiller les activités en ligne, ou encore mener de véritables campagnes d’information sur les risques encourus.

    Le respect de la loi ne peut s’imposer sans un minimum de fermeté, de cohérence et de constance. Tant que les infractions les plus évidentes resteront impunies, les comportements déviants continueront de prospérer.

    Une application rigoureuse pour restaurer l’autorité de l’État

    La récidive n’est pas seulement le fruit d’une délinquance volontaire : elle est souvent la conséquence directe d’un système qui n’applique pas ses propres règles. Au Gabon, la question n’est donc plus de savoir si les lois existent, elles existent, mais si elles sont réellement appliquées.

    Restaurer l’autorité de l’État passe par cette étape indispensable : faire en sorte que chaque texte voté devienne effectif dans la vie quotidienne. Sans cela, les incivilités, les délits et les pratiques illégales continueront de se répéter… au risque d’éroder durablement le vivre-ensemble.

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