La CEDEAO a adopté une réforme majeure du transport aérien qui entrera en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2026 : suppression des taxes aériennes et réduction de 25 % des redevances passagers et sécurité. Une décision phare destinée à faire baisser le coût des billets, stimuler le trafic et renforcer l’intégration régionale.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a confirmé le mercredi 10 décembre une réforme historique du transport aérien dans l’espace communautaire. À compter du 1ᵉʳ janvier 2026, tous les États membres aboliront les taxes appliquées au transport aérien et réduiront de 25 % les redevances passagers et sécurité, conformément à un acte complémentaire sur les taxes et redevances aéronautiques adopté lors du sommet des chefs d’État.
Cette décision intervient dans un contexte où les vols intrarégionaux figuraient parmi les plus coûteux du monde, limitant la mobilité, freinant le tourisme et ralentissant les échanges économiques. En supprimant ces charges, la CEDEAO espère rendre les billets plus accessibles, dynamiser le secteur aérien et faciliter la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région.
La réforme profitera directement aux compagnies ouest-africaines actives sur les lignes intrarégionales, notamment ASKY Airlines, Air Côte d’Ivoire, Air Sénégal, Air Burkina et Bénin Airlines. Certaines compagnies internationales présentes dans la région, comme Royal Air Maroc, Air France / KLM / Brussels Airlines et Turkish Airlines, pourraient également tirer avantage de la mesure.
La réforme ouvre de nouvelles perspectives pour le transport aérien ouest-africain. Les compagnies locales pourront se développer, proposer plus de vols à des tarifs abordables, et stimuler le tourisme et les échanges . Les passagers profiteront d’une mobilité renforcée, rapprochant la sous-région des standards internationaux.

