Le personnel de la mythique radio panafricaine Africa N°1 se retrouve une fois de plus au cœur de l’actualité.
Vendredi 20 décembre 2024, un point de presse tenu au siège de la chaîne à Libreville, a permis au syndicat des communicateurs de dénoncer une nouvelle entrave à leurs activités : l’interdiction d’accès aux locaux imposée par les agents de sécurité en charge du gardiennage du bâtiment.
Cette situation, décriée par le personnel, vient renforcer leurs inquiétudes quant à l’avenir du média, malgré les assurances et instructions données par les autorités de la transition.
Un climat d’exaspération
C’est dans un contexte tendu que les agents d’Africa N°1 ont exprimé leur ras-le-bol. Réunis au siège de la radio, ils ont dénoncé une situation qu’ils jugent intenable. Depuis la reprise des travaux de réhabilitation des locaux, les agents de sécurité auraient strictement interdit l’accès au personnel, empêchant ainsi toute activité.
Selon Jérémy Gustave Nzamba, porte-parole du syndicat des communicateurs, cette interdiction s’ajoute à une série de problèmes non résolus, accentuant l’incertitude sur leur avenir. Africa N°1, autrefois symbole de l’unité et de la culture africaine, traverse aujourd’hui une période critique.
Bien que le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema ait exprimé sa volonté de redonner vie à ce média emblématique, les employés attendent encore des mesures concrètes pour garantir la pérennité de leurs emplois et la relance effective des activités.
« Nous voulons accompagner cette vision de renaissance, mais nous avons besoin de conditions de travail décentes et d’un minimum de respect pour nos droits », a souligné Jérémy Gustave Nzamba, porte-parole du syndicat des communicateurs.
Alors que les fêtes de fin d’année approchent, le personnel d’Africa N°1 garde espoir. Ils souhaitent que cette période marque un tournant décisif pour la radio et permette enfin de renouer avec son prestige d’antan.
Pour l’heure, le flou demeure, mais les agents d’Africa N°1 continuent de porter haut leur revendication : celle de voir leur média ressusciter, pour redevenir cette voix puissante et fédératrice qu’elle a longtemps incarnée à travers le continent.
Un commentaire
Dépravation des mœurs dégradation des lieux et bien Public et soupson et dissimulation de présence et tentatives d’assassinat.Merci de votre collaboration