En Algérie, Louisa Hanoune a annoncé sa candidature samedi 18 mai pour le prochain scrutin présidentiel, prévu pour le 7 septembre 2024. Leader du Parti des travailleurs, cette dernière n’a pas créé la surprise auprès de l’opinion publique, puisqu’elle s’était déjà présentée aux présidentielles de 2004, 2009 et 2014.
C’est après les rencontres organisées les 17 et 18 mai derniers par le conseil national du Parti des travailleurs que Louisa Hanoune a été investie candidate. C’est ce qu’a reporté une chaine de télevivion nationale, alors que la jeune femme pense déjà à une victoire du multipartisme et de la démocratie.
L’annonce intervient dans une période où le pays va organiser des élections anticipées, car celles-ci étaient censées se tenir en décembre 2024. Pendant ce temps, Abdelmadjid Tebboune, le président en exercice du pays, n’a pas encore fait de déclaration officielle concernant sa candidature.
Louisa Hanoune avait été incarcérée pour neuf mois il y a cinq ans, en raison du mouvement de contestation Hirak. Figure emblématique de l’opposition algérienne, elle recouvre la liberté en février 2020.
Sa désignation n’est pas anodine, puisque son audace, sa sagesse et sa connaissance du milieu politique lui ont valu un choix à l’unanimité par les membres du parti politique auquel elle appartient. Consciente de la responsabilité que ce choix incombe, la candidate se dit prête à porter haut la voix des plus faibles.
Frey Demba