Nombreux sont ceux qui ignorent qu’un matériau faisant partie de notre quotidien peut avoir une incidence significative non seulement sur les espèces sauvages, mais également sur le climat et la santé humaine. C’est le cas du plastique, dont l’utilisation dans certaines régions du monde est illégale.
L’utilisation du plastique est illégale dans plusieurs pays. Le Kenya a introduit une des lois les plus sévères au monde contre les sacs en plastique en 2017. Désormais, tous kényans surpris en train de produire, de vendre ou d’utiliser des sacs en plastique risquent jusqu’à quatre ans de prison ou des amendes de 40 000 dollars, soit environ 22 millions de francs CFA. Parmi les autres pays qui luttent contre la prolifération de ce matériau, il y a le Rwanda, la Chine, la France ou encore l’Italie.
La raison d’une telle décision tient en un mot : pollution. En plus du fait que le plastique contribue également à la crise climatique. Économique, résistant et flexible, ce matériau synthétisé a envahi le quotidien des hommes, à tel point qu’on le trouve dans des emballages, des vêtements et des produits de beauté. D’après les dernières données des Nations unies, l’humanité produit plus de 430 millions de tonnes de plastique chaque année, deux tiers correspondant aux produits à courte durée de vie qui deviennent rapidement des déchets, qui se déversent dans l’océan et, souvent, se retrouvent dans la chaîne alimentaire humaine.
En 2022, les États membres de l’Organisation des Nations unies ont adopté une résolution visant à mettre fin à la pollution plastique. Un comité intergouvernemental de négociation travaille actuellement à l’élaboration d’un instrument juridiquement contraignant sur la pollution plastique, ses travaux devant s’achever avant la fin de 2024.
Modeste Okome