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Auteur/autrice : Gabon 24
Malgré une succession de réformes et de dispositifs de sécurité, la violence continue de gangrener les établissements scolaires. Entre agressions, trafic et climat d’insécurité, les écoles peinent à rester des lieux d’apprentissage et de sérénité. L’école, censée former et protéger, semble aujourd’hui dépassée par cette spirale inquiétante. Les faits parlent d’eux-mêmes : altercations, menaces, bagarres et agressions graves se multiplient dans les établissements scolaires. Face à cette montée de la violence, le ministère de l’Éducation nationale a déployé plusieurs initiatives ambitieuses. Une brigade scolaire composée de civils avait d’abord été créée pour renforcer la sécurité, mais cette mesure a rapidement…
Longtemps perçue comme une pratique sans grand risque, la fellation, ou plus largement le sexe oral, attire désormais l’attention des chercheurs pour une raison préoccupante : son lien croissant avec le développement de certains cancers de la bouche et de la gorge. Une étude relayée par Roswell Park Comprehensive Cancer Center et appuyée par le National Cancer Institute met en lumière une donnée encore peu discutée dans nos sociétés : la transmission du virus du papillome humain (VPH), responsable de nombreuses infections, pourrait aussi être un vecteur de cancers oropharyngés. Le virus du papillome humain (VPH ou HPV en anglais)…
Au Gabon, l’école ne se limite plus aux salles de classe. De plus en plus, elle se joue aussi dans les foyers, où certains parents, par excès de zèle ou méconnaissance du cadre pédagogique, s’érigent en juges des méthodes éducatives. Si la collaboration entre parents et enseignants est indispensable à la réussite des élèves, l’ingérence constante de certains géniteurs tend aujourd’hui à fragiliser l’autorité des enseignants et, par ricochet, la qualité même de l’éducation. Dans plusieurs établissements, le constat est récurrent : un élève sanctionné pour indiscipline, une mauvaise note, une remarque jugée sévère… et aussitôt, les parents interviennent. Certains…
Le devoir d’humanité est-il toujours respecté dans nos rues, sur nos lieux de travail, ou même au sein de nos familles ? Cette question, au cœur de la conscience collective, se heurte au strict cadre juridique de la non-assistance à personne en danger, une infraction que le Code pénal gabonais réprime avec fermeté. Ce délit d’omission, souvent éclipsé par les crimes d’action, rappelle à chaque citoyen qu’une simple inaction peut avoir des conséquences judiciaires graves et, pire encore, coûter une vie. La loi gabonaise ne se contente pas de condamner les actes de violence. Elle réprime également l’omission d’agir, cette…
Au Gabon, le lien familial peut parfois se transformer en entrave à la justice. Lorsqu’un enfant commet un crime et que ses parents cherchent à le protéger en le cachant, en entravant les enquêtes ou en faisant obstruction, leur posture, bien que motivée par l’amour, peut basculer dans la zone de la complicité pénale. Les parents dont les enfants commettent un crime ne peuvent pas être tenus pénalement responsables de leurs actes. En effet, l’article 22 du Code pénal gabonais stipule que : « Nul n’est responsable pénalement que de son propre fait. » Autrement dit, personne ne peut être condamné pour…
La justice vient de trancher dans l’affaire qui a bouleversé l’opinion publique ces dernières semaines. À l’issue de l’audience tenue ce jeudi 30 octobre 2025 à Libreville, six des sept jeunes impliqués dans l’agression du jeune Warren ont été placés sous mandat de dépôt à la Prison centrale. Un seul a bénéficié de la liberté provisoire. Le tribunal a estimé qu’il y avait des charges suffisantes contre les principaux mis en cause pour justifier leur détention en attendant la suite de la procédure. Cette décision, attendue avec une vive émotion par les familles et les défenseurs de l’adolescent, marque une…
L’affaire Warren, ce jeune de 15 ans violemment agressé par ses camarades à Libreville, n’aura pas seulement ému l’opinion, elle a également suscité une forte impression d’inégalité en ce qui concerne une justice désormais perçue comme partiale, et souvent plus sévère envers les plus faibles. C’est du moins ce qui ressort sur les réseaux sociaux, devenus une véritable plateforme de dénonciation et de revendication citoyenne. Désormais, les plateformes numériques ne se limitent plus à leur fonction première de divertissement. Elles se muent en une véritable place publique, un lieu où se forment et s’expriment les opinions, où la société débat,…
Le Tribunal de première instance de Libreville a pris une décision inédite. Par une ordonnance signée du président Jean Gaël Doumbeneny, la juge d’instruction des enfants en charge du 2ᵉ cabinet, Madame Leïla Charlène Ndondo Ngossa épouse Leyigui, a été suspendue de ses fonctions pour une durée de trois mois. Cette mesure disciplinaire, fondée sur les dispositions de la loi n°040/2023 du 26 octobre 2023 portant statut des magistrats, fait suite à une requête déposée par Me Kiely Houndi et aux réquisitions du procureur de la République dans le cadre de la procédure P.R n°377/25-26-MP, opposant Pango Loungou Warren Aaron…
Dans un pays où les promesses d’une justice équitable et impartiale se font toujours attendre, la société continue à assister à un spectacle désolant et parfois inquiétant, relevant potentiellement du deux poids, deux mesures. Tandis que de simples citoyens sont sévèrement sanctionnés pour des délits mineurs, d’autres, auteurs de violences ou de faits graves, mais bénéficiant de certaines connexions ou ayant de vastes ressources financières, échappent presque toujours à la moindre poursuite judiciaire. Les images de violences entre élèves qui secouent la toile depuis plusieurs mois touchent profondément les populations gabonaises et semblent raviver un sentiment d’injustice déjà profondément enraciné…
Face à la multiplication des scènes d’agressions et d’indiscipline dans les établissements scolaires, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema a réagi avec fermeté à travers une publication sur sa page Facebook officielle. Dans un message empreint d’indignation et de gravité, le chef de l’État a dénoncé la montée des violences dans les écoles gabonaises, estimant qu’il est temps de « rétablir l’ordre et la discipline ». « Trop de violences dans nos établissements scolaires, trop d’indiscipline ! », a déclaré le Oligui Nguema, évoquant les vidéos récemment diffusées sur les réseaux sociaux montrant des affrontements entre élèves…
