Suite au conseil des ministres du mercredi 27 mars 2024 qui s’est tenu à Ouagadougou, au Burkina-Faso, le gouvernement a prorogé la mobilisation générale et de mise en garde pour 12 mois, en raison de la situation sécuritaire que traverse le pays depuis 2015, pour consolider les acquis de la lutte contre le terrorisme.
Avec l’état d’urgence déclaré au Burkina-Faso depuis 2018, le gouvernement a décrété, lors du dernier conseil des ministres du 27 mars, la prorogation de la mobilisation générale pour 12 mois. Celle-ci entrera en vigueur à partir du 19 avril prochain, au terme de sa dernière validation, il y a un an.
Les groupes armés, liés à Al-Qaïda et à l’État islamique, sèment la terreur dans certaines zones du pays, causant au passage des morts et des déplacements massifs des populations.
Ce décret classé dans un cadre juridique permettra de poursuivre la mobilisation des ressources, d’accentuer la sécurité et de garantir la protection des populations et de leurs biens contre la menace et les actions terroristes, selon le gouvernement burkinabè.
Un communiqué de la présidence du Burkina-Faso, publié avant le conseil des ministres, explique qu’il s’agit surtout à travers ce décret de légaliser l’ensemble des actions à mettre en œuvre pour faire face à la situation que traverse le pays.
Aïcha Désirée Minkoh