Réunis à Yaoundé le 16 décembre, les chefs d’État de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ont pris des mesures pour contrer la baisse de 20% des réserves de change en un an, causée par la chute des exportations de pétrole, les pressions inflationnistes et les « mesures de consolidation de la résilience ».
Selon les données fournies par la Commission de la CEMAC, les réserves, qui avaient connu une augmentation après les réformes de 2016, ont diminué de près de 20 % en l’espace d’un an. Cette baisse résulte principalement de la diminution des exportations de matières premières, notamment le pétrole, et des pressions inflationnistes mondiales.
Conscients de la situation, les chefs d’État ont décidé d’adopter plusieurs mesures, telles que l’accélération de la diversification économique, le renforcement de la gestion budgétaire pour soutenir les finances publiques, la recherche de financements concessionnels pour maîtriser l’endettement et l’amélioration des infrastructures sociales de base. Ils ont également sollicité un soutien accru des partenaires internationaux, y compris du Fonds monétaire international (FMI), pour appuyer leurs efforts.
Une annonce importante a été l’organisation, en 2025, d’une conférence internationale sur le financement du secteur énergétique, perçu comme stratégique pour la transformation économique de la région. Les dirigeants ont souligné le rôle clé de ce secteur dans la résilience économique et la réduction de la dépendance aux matières premières.