Après le veto américain opposé au cessez-le-feu sollicité par le Conseil de sécurité des Nations unies dans la bande de Gaza, une réunion spéciale de l’Assemblée générale des Nations unies vient de renouveler son appel à un cessez-le-feu humanitaire. La rencontre de ce mardi 12 décembre devra permettre aux 193 États membres de se prononcer sur ce texte.
Si le Conseil de sécurité semble paralysé comme l’a dénoncé le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, après le retentissant veto américain vendredi dernier, c’est au tour de l’Assemblée générale de cette institution de se prononcer sur l’adoption ou non d’un cessez-le-feu humanitaire dans la bande de Gaza. Le projet de texte de ce mardi reprend en grande partie la résolution bloquée vendredi dernier par les États-Unis.
L’ONU, qui craint un effondrement total de l’ordre public dans le territoire palestinien en guerre, appelle à un cessez-le-feu humanitaire pour assurer la protection et l’évacuation des civils, ainsi que la libération « immédiate et inconditionnelle » de tous les otages.
Mais tout comme le texte adopté fin octobre, certains accusent le Conseil de sécurité des Nations unies de ne pas suffisamment condamner le mouvement terroriste du Hamas. Une absence systématiquement fustigée par Israël et les États-Unis.
Armel Joé MBOGHO