Une récente étude intitulée « Boss Competence and Worker Well-being », co-écrite par Amanda Goodall, souligne l’importance d’un supérieur hiérarchique compétent pour le bien-être des employés. Cependant, l’étude révèle également que la compétence n’est pas toujours le facteur déterminant dans les promotions professionnelles.
Bien que dans un monde idéal, le mérite devrait être le seul critère de promotion, la réalité est bien différente. La confiance en soi, la patience, le réseautage et d’autres facteurs entrent souvent en jeu.
Dans le monde professionnel, il est fréquent de constater que l’accession aux postes à responsabilité ne repose pas uniquement sur la compétence. D’autres facteurs, tels que les jeux de pouvoir, les réseaux d’influence, les enjeux politiques internes et les aptitudes à communiquer, jouent un rôle déterminant dans la progression de carrière. Cette réalité, bien que parfois déconcertante, met en lumière la complexité du monde professionnel.
Premièrement, la politique interne d’une organisation peut favoriser ceux qui savent naviguer dans les eaux troubles des relations interpersonnelles. Les individus qui maîtrisent l’art de la diplomatie, de l’influence et de la création d’alliances stratégiques peuvent souvent dépasser les obstacles que d’autres, dotés de compétences techniques supérieures, ne parviennent pas à surmonter.
Ensuite, les réseaux internes au sein de l’entreprise jouent un rôle clé. Disposer de contacts influents et de soutiens stratégiques peut s’avérer crucial. Ces relations peuvent parfois avoir plus de poids dans la prise de décision que les compétences techniques requises pour un poste donné.
De plus, les compétences en communication sont primordiales. Savoir promouvoir ses idées, se présenter sous son meilleur jour et exprimer clairement sa vision sont des atouts essentiels pour gravir les échelons. Une personne peut posséder d’excellentes compétences techniques, mais si elle ne parvient pas à communiquer efficacement, elle risque de ne pas être reconnue à sa juste valeur.
Enfin, la perception et l’image de soi jouent un rôle déterminant. Dans de nombreux cas, la perception de la compétence peut primer sur la réalité. Les individus qui dégagent une image de confiance, de leadership et de charisme peuvent être perçus comme plus compétents qu’ils ne le sont réellement.
Modeste Okome