Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a octroyé 4 100 postes budgétaires en un an pour régulariser la situation des agents publics et amorcer une réforme de la Fonction publique.
Les postes budgétaires octroyés par le CTRI
Depuis leur arrivée au pouvoir, les autorités de la transition ont pris des mesures concrètes pour régulariser la situation de nombreux agents publics déjà en activité. Lors d’un colloque gouvernemental organisé lundi 14 octobre au Palais des Sports de Libreville, un point a été fait sur les 4 100 postes budgétaires octroyés par le CTRI afin de renforcer plusieurs ministères et améliorer la gestion des ressources humaines dans la Fonction publique.
Régularisation des agents des ministères
La ministre gabonaise de la Fonction publique, Louise Boukandou a annoncé, en présence du Premier ministre Raymond Ndong Sima, qu’entre le 30 septembre 2023 et le 30 septembre 2024, 4 100 postes ont été octroyés à différents ministères, dont 2553 pour l’Éducation nationale et 1200 pour la Santé et les Affaires sociales. Cette régularisation a permis d’améliorer la gestion des ressources humaines et l’efficacité administrative de ces secteurs.
Vers une réforme de la fonction publique
Ce colloque a également été l’occasion d’engager une réflexion sur la modernisation de la Fonction publique gabonaise. Les autorités ont appelé à une nouvelle gouvernance, plus efficace et mieux encadrée, afin d’optimiser la performance des services publics. La régularisation des agents fait partie des premières étapes vers la transformation de la Fonction publique, un processus qui, à terme, devrait permettre une meilleure performance des services publics.
L’octroi de ces postes budgétaires marque un tournant important dans la réforme de la fonction publique gabonaise. En stabilisant la situation de milliers d’agents, le gouvernement pose les bases d’une fonction publique plus efficace et mieux organisée. Cependant, ce processus de régularisation n’est qu’une étape vers une réforme plus globale du secteur, qui passera par une révision en profondeur du mode de fonctionnement de l’administration gabonaise.