Ce sont 5 milliards de FCFA d’Allocation de rentrée scolaire (ARS) qui vont être défalqués à près de 76 000 enfants recensés des agents actifs et des retraités de l’Etat.
Fixée à 62 500 FCFA par enfant, l’allocation de rentrée scolaire aide à financer l’achat des fournitures scolaires. C’est une prestation sociale que l’Etat compte verser chaque année, peu avant la rentrée scolaire, aux familles ayant des enfants scolarisés dont l’âge varie entre 3 et moins de 16 ans à la date du paiement.
En marge du critère d’âge, d’autres conditions sont également prises en compte. Il s’agit, selon les dispositions de la loi no 007/2017 du 09 août 2017, que l’enfant bénéficiaire soit au préalable immatriculé à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et bénéficie des prestations familiales, mais également un certificat de scolarité signé par le responsable de l’établissement de l’ayant droit.
Lors d’une séance de travail organisée au ministère du Budget, en présence de tous les directeurs centraux des ressources humaines des différents ministères et institutions, ces derniers ont reçu des instructions concernant l’opérationnalité du processus, afin d’éviter tout égarement.
Au sortir de cette rencontre importante, et au vu de l’ampleur du sujet, Ghislain Firmin Lendoye, secrétaire général adjoint du ministère du Budget, qui a présidé les travaux, pense qu’aujourd’hui toutes les parties prenantes sont désormais outillées pour être les relais de la CPPF auprès des bénéficiaires.
Le 18 mars prochain, le lancement de la même campagne ARS se fera à l’intérieur du pays et le 31 mai va marquer la fin de la période de réception des certificats de scolarité par la CPPF sur toute l’étendue du territoire national. Le calendrier établi indique que le premier paiement de l’ARS pour les agents publics actifs se fera le 25 août et les retraités le 1er septembre de l’année en cours. Quant au 2e, il sera fait en octobre aux mêmes dates.
Pour Carl Nguema Boutoundou, a mis en garde certains responsables administratifs en poste dans les provinces et qui monnayent les certificats de scolarité. Des sanctions administratives et pénales sont prévues pour tenter de limiter le phénomène.
Mélissa Mfono