Baptisée « Mon livre, Mon droit », la bibliothèque est dotée de 1500 ouvrages, offerts par l’UDEG qui pense que la littérature est un facteur de réinsertion sociale. Une action de l’Union qui vise à soutenir les initiatives du gouvernement de la République, par le truchement du Ministère de la Justice, pour la resocialisation des réclusionnaires.
Programme de réinsertion des déténus: La prison centrale de Libreville se dote d’une bibliothèque baptisée "Mon livre, Mon droit".Le Commandement en Chef de la Prison et l’Union des Ecrivains Gabonais (UDEG), ont procédé à son inauguration officielle le lundi 28 novembre 2022. pic.twitter.com/fJsSoxyYFz
— Ministère de la Justice, Garde des Sceaux (@MinistereSceau1) November 30, 2022
« Ces manuels vont nous aider à réinsérer nos détenus, surtout ceux qui vont passer les examens de fin d’année », déclare le Colonel Jean de Dieu Ngoundou Boucka, Commandant en chef en second de la Sécurité pénitentiaire. Aussi, sachant qu’un prisonnier jouit de plusieurs droits, notamment familiaux, sociaux et civiques, « il était important de penser aux pensionnaires de la maison d’arrêt de Libreville. Le seul droit qui leur est enlevé, c’est celui de la liberté. Mais bien qu’étant en prison, nous avons le devoir de continuer à les éduquer et à les instruire », conclut Pulchérie Abeme Nkoghe, présidente de l’UDEG.