La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), joue un rôle crucial dans l’assainissement du système bancaire et la promotion de la stabilité financière dans la sous-région. Cette importance s’est avérée être encore plus significative à la suite de la nomination de son nouveau secrétaire général et de son adjointe, marquant ainsi un tournant potentiel dans la stratégie de régulation bancaire.
Grâce à des politiques de surveillance efficaces, la COBAC contribue à maintenir un niveau de confiance élevé parmi les investisseurs et les citoyens, ce qui est crucial pour attirer les investissements étrangers et encourager l’épargne locale. Une stabilité financière qui favorise également un environnement propice à l’innovation, à l’entrepreneuriat et à l’approche de genre, des éléments clés pour la croissance économique et le développement de la sous-région.
La COBAC se trouve à un moment décisif de son histoire. Avec l’arrivée du nouveau secrétaire général Marcel Ondélé et de son adjointe Patricia Danielle Manon à sa tête, l’institution introduit une nouvelle dynamique dans la gestion des enjeux financiers en Afrique centrale. Ces changements sont porteurs d’espoir et pourraient signifier l’adoption de nouvelles stratégies plus adaptées aux réalités économiques actuelles.
« Les responsabilités qui nous ont été confiées pour mener à bien cette tâche sont très importantes. Notamment, la tâche de pouvoir assainir le système financier de l’Afrique centrale, la tâche de garantir la stabilité financière en Afrique centrale, des éléments très importants dans le cadre du développement économique et financier dans la sous-région. Donc, je prends cette responsabilité avec abnégation, pour essayer de proposer des développements qui puissent contribuer à la consolidation du système financier tel qu’il est actuellement », a déclaré Marcel Ondélé.
La mise en œuvre de ces stratégies nécessite une collaboration étroite entre la COBAC, les banques et les autres institutions financières. Au 31 décembre 2023, la configuration du paysage bancaire soumis à la supervision de la COBAC comptait 54 banques dont 7 au Gabon, 10 établissements financiers, 521 établissements de microfinance agréés, 6 établissements de paiement agréés et un grand nombre de bureaux de change en activité.
En imposant des directives strictes et en effectuant des audits réguliers, la COBAC vise à prévenir les risques de faillite bancaire qui pourraient avoir des répercussions désastreuses sur l’économie sous-régionale. Sa fonction est d’autant plus essentielle que l’économie mondiale s’avère volatile et imprévisible.
Mélissa Brenth Mfono