Dans une ère d’inclusion de toutes les forces vives de la nation, les courants de pensée religieux se sont rassemblés pour un but commun, la reconstruction du pays.
Le clergé, cette instance de corps ecclésiastiques, d’une église, d’une cathédrale ou d’une paroisse, a un rôle à jouer dans la reconstruction du Gabon. Protestantisme, catholicisme et autre courant de pensée de confession chrétienne doivent s’unir afin de gérer la cité.
L’église a une part prépondérante à jouer dans le pays, elle est garante de ses valeurs morales. Le Gabon étant un pays bantu ses valeurs doivent être respectées.
Le corps ecclésiastique a également ce rôle de consolidation de la cellule de base d’une nation, de la famille. Des études sociologiques ont démontré l’apport positif de l’appartenance religieuse pour le rendement scolaire, la vie de famille, le bien-être et la contribution à la vie communautaire.
Étant un acteur social, producteur et fondateur de rassemblement, le clergé assure la solidité et une certaine pérennité des idéaux communs qui regroupent les hommes.
Pour répondre favorablement à l’appel du président de la transition au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, les courants religieux se sont mobilisés.
En prélude du dialogue national inclusif, plusieurs courants de réveil se sont retrouvés le 14 mars 2024 pour les assises nationales de l’église du Gabon. Le but, créer une plateforme commune afin de réfléchir ensemble aux solutions à apporter en tant que clergé au Gabon.
Christella Mondjot