La recrudescence des cas de viol liés au GHB encore appelée la “drogue du Violeur” est alarmante. Il s’agit d’une substance utilisée illégalement depuis 1990, dans les lieux festifs pour agresser sexuellement les jeunes filles. Raison pour laquelle, le gouvernement gabonais à travers le programme Gabon-Égalité et la Fondation Sylvia BONGO qui luttent pour la protection des droits des jeunes femmes, a entamé récemment une campagne de sensibilisation dans les lycées, pour tenir en alerte la population la plus touchée par le phénomène.
Au Gabon, plusieurs plaintes et de nombreux témoignages de jeunes filles agressées sexuellement dans les night-clubs, snack-bars, bars dancing, etc., ont alerté les populations, ainsi que les services de police judiciaires. Selon des analyses menées par le personnel médical sur ses personnes, pour la plupart élèves mineurs, celles-ci ont été violées après la consommation du GHB, une substance ayant des effets euphorisants et sédatifs, stimulant la libido.
Ainsi, les agents du programme Gabon-Égalité recommandent aux victimes, craignant généralement de ne pas être crues, de se rapprocher des différents commissariats pour dénoncer ces actes odieux, afin que les responsables soient appréhendés et punis par loi. Aussi, un numéro vert le 1404 est ouvert tous les jours, pour une prise en charge.
Substance naturellement produite par le cerveau humain, le GHB est un dépresseur du système nerveux. Utilisé de façon excessive et associé à l’alcool, il peut entraîner des effets néfastes à la santé selon l’âge et le poids, notamment le “coma, ralentissement de la respiration, sensation de chaleur et d’ivresse comparable à celle de l’alcool, somnolence pouvant aller jusqu’à la perte de conscience, mouvements plus saccadés et perte de coordination, nausées et des vomissements, ainsi qu’une diminution de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque”.