Le projet de Constitution prévoit une amnistie pour les militaires à l’origine du « coup de la libération » du 30 août 2023.
L’article 170 du projet de Constitution, qui sera soumis à référendum le 16 novembre prochain, accorde une amnistie aux auteurs du « coup de la libération » du 30 août 2023. Cette mesure, annoncée il y a quelques mois par la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoue Mintsa, a suscité de nombreuses réactions au sein de la population gabonaise.
En reconnaissance du risque encouru au bénéfice de la nation gabonaise, le texte prévoit que « les acteurs des événements allant du 29 août 2023 à l’investiture du président de la transition ne seront ni poursuivis ni condamnés […] Une loi d’amnistie sera adoptée à cet effet ».
L’annonce de cette amnistie avait été globalement bien accueillie par la population gabonaise, qui considère ces militaires comme des « héros » ayant libéré le pays d’un régime autoritaire.
Le référendum du 16 novembre permettra aux gabonais de se prononcer sur ce projet de Constitution et de valider, ou non, cette amnistie.
MMP