Alors que le mandat de l’actuelle directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, touche à sa fin, le Gabon a présenté la candidature de Noël Nelson Messone pour lui succéder. Cette candidature représente un défi diplomatique de taille pour les autorités gabonaises et, plus largement, pour le continent africain qui n’a plus occupé ce poste depuis Amadou-Mahtar M’Bow (1974-1987).
Noël Nelson Messone, diplomate chevronné ayant occupé de hautes fonctions au sein du gouvernement gabonais, possède une solide expérience au sein des institutions internationales. Sa candidature témoigne de la volonté du Gabon de maintenir son influence sur la scène internationale et de défendre les intérêts du continent africain.
L’élection d’un africain à la tête de l’UNESCO, le deuxième depuis sa création, serait un symbole fort et permettrait de concrétiser l’objectif de l’Union africaine : former une Afrique adaptée au 21ᵉ siècle, notamment en matière d’intelligence artificielle. L’UNESCO souhaite d’ailleurs renforcer les partenariats dans ce domaine pour favoriser le partage des connaissances et l’utilisation éthique de l’IA.
Parmi les autres priorités figurent la mise en place d’une scolarité inclusive et de qualité, la protection des élèves en zones de conflit et la valorisation du patrimoine culturel africain.
Le prochain directeur général de l’UNESCO sera connu d’ici la fin de l’année 2025. Le Gabon et l’Afrique toute entière attendent avec impatience cette échéance cruciale.
Rhona Charline M’wenkondet