Les activités du dialogue national inclusif se poursuivent à Angondjé dans la commune d’Akanda, où une formation dédiée exclusivement aux bureaux des commissions et sous commissions est organisée, dans l’objectif d’expliquer aux commissaires le mode opératoire des travaux en commission.
Les présidents et rapporteurs des commissions et des sous-commissions ont pris part à la formation organisée par le bureau du dialogue national inclusif. Selon le formateur et chef du secrétariat technique du dialogue, Arsel Moro Ngui, cette étape était importante avant le début des travaux.
« Le bureau a jugé nécessaire de sensibiliser, d’informer, les participants au dialogue, notamment les présidents, les rapporteurs des différentes commissions et sous commissions, à la méthodologie de collecte, de traitement et synthèses des contributions », a déclaré Arsel Moro Ngui. « Nous voulons donner les outils méthodologiques sur le déroulement des travaux en commission et en sous commission pour les semaines à venir », a-t-il renchéri.
Édifiés sur le format des travaux à venir, les participants souhaitent entamer le plus tôt possible les discussions en commission. « Ce qui nous a été dit nous met encore plus dans la pleine connaissance des contributions des gabonais », a confié le révérend Bruno Ngoussi, le rapporteur de la sous-commission « souveraineté nationale », qui se dit très « enthousiasmés » et souhaite « voir les conclusions tant souhaitées par les gabonais ».
« Avoir des conclusions qui vont avoir un ancrage international et national, nous permettra de nous arrimer à ce qui se fait à l’échelle internationale », a déclaré Pepecy Ogouliguende, participante.
Trois commissions principales ont été retenues pour le dialogue national inclusif, une commission politique, une commission économique et une commission sociale. Lancée le 3 avril dernier, cette formation est prévue s’étendre jusqu’au vendredi 5 avril 2024.
Charles Ayenoue