Depuis la chute du régime d’Ali Bongo Ondimba le 30 août dernier, le Parti démocratique gabonais (PDG) qui semble avoir perdu ses repères, après avoir passé plusieurs dizaines d’années au pouvoir, a décidé de faire son autocritique. A cet effet, des assises ont été organisées par ses partisans, les 23 et 24 février derniers à Libreville. Ces derniers envisagent la refondation du parti.
Les militants du PDG envisagent de réorganiser leur parti politique dans les prochains mois. Longtemps appelé parti de masse en raison du nombre élevé de ses adhérents, le nombre de membres de ce parti se réduit comme peau de chagrin. “Certains préfèrent attendre encore avant de s’afficher avec le PDG, étant donné le contexte”, précise un des responsables. Une situation qui découlerait selon eux, du fait d’une “violente campagne de dénigrement”, organisée par l’opposition.
Au cours de ses assises, l’absence de démocratie et la confiscation du pouvoir par une minorité de personnes ont été les sujets principalement abordés. Un autre point est celui de la suppression du poste de “Distingué Camarade Président”, occupé par l’ancien président Ali Bongo Ondimba.
Plusieurs cadres de ce parti, suggèrent de se débarrasser des souvenir du PDG sous l’ère d’Ali Bongo Ondimba, en éloignant des partisans tels que Noureddine Bongo Valentin, incarcéré à la prison centrale de Libreville.
Frey Demba