La période de fête du nouvel an est très souvent l’occasion de se faire plaisir, mais au frais de qui? La question vaut tout son pesant d’or. Au Gabon, depuis quelques années un phénomène est né.Pour obtenir ce que l’on appelle communément dans le jargon populaire “l’argent des fêtes “ les femmes n’hésiteraient pas à se faire entretenir en usant de tous les moyens: escroquerie , harcèlement moral et même financier.
Décembre incarne les Strass et paillettes , toutes veulent arborer des vêtements, des sacs, des chaussures et des mèches de luxe , pour ces dames. Objectif : briller et se faire remarquer en famille, entre amis mais surtout sur les réseaux sociaux.
Revenus transitaires destinés à satisfaire les besoins capricieux de la gent féminine pour le réveillon, “l’argent des fêtes” est souvent imposé aux hommes pour célébrer la Saint-Sylvestre, poussant ces derniers à faire des heures supplémentaires des détournements, et même des dépressions ou encore à l’utilisation de l’épargne destinée aux projets à venir.
Une question se pose sans cesse. A quelle période ledit concept s’est-il installé au Gabon, lorsque l’on ne reconnaîtrait pas cette pratique dans les mœurs africaines.
Rappelons que certaines femmes quant à elles se focalisent sur les préparatifs, le repas de famille, la cuisine , le menu principal et la décoration à leur propre frais.