La communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a annoncé le 15 décembre dernier au cours de sa 5e Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État en Guinée Equatoriale, le maintien de la suspension du Gabon au sein des organes de décision de l’institution.
Le cadre juridique actuel du pays, ne permettant la levée des sanctions imposées par la CEEAC, le Gabon perd donc le droit de participer aux activités de la Communauté, selon les articles 12 et 13 du traité révisé. Il s’agit notamment du droit de participation à la Conférence des Chefs d’État qui est l’organe de décision, mais également aux réunions d’experts qui contribuent aux différents segments avant le conseil de ministres.
Lesdites sanctions n’impliquent cependant pas d’incidents immédiats sur l’économie gabonaise. Car, le pays garde d’excellents rapports avec les autres membres de la CEEAC. Qui plus est, la communauté est dans un processus de réforme et de mise en place des organes qui vont lui permettre de fonctionner dans le format issu des décisions de la 23e session ordinaire de la conférence des Chefs d’État, tenue en juillet 2023 à Libreville.
La CEEAC, qui reconnaît néanmoins le bon déroulement de la transition au Gabon, a décidé de garder le siège de l’institution à Libreville.