Le vendredi 1er Mars, à Libreville, le Sénat a procédé à la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2024. Au cours de cet événement, la présidente de l’institution, Paulette Missambo a annoncé la réforme prochaine du Sénat.
Pour assurer une fois de plus son rôle de représentant des territoires nationaux et des valeurs traditionnelles de la population gabonaise, le Sénat a ouvert la première session ordinaire de cette année.
L’un des points importants abordé lors de cette cérémonie solennelle, est la réforme du Sénat, prévue se faire cette année 2024. « A travers nos réflexions sur le bicaméralisme et sur la réforme de notre institution, nous devrons faire la démonstration que le sénat demeure l’élément stabilisateur de notre édifice institutionnel », a déclaré Paulette missambo, la présidente du Sénat de la transition lors de son discours d’ouverture.
Pour la chambre haute du parlement gabonais, les défis à venir sont légions. « Faire comprendre à chacun la nécessité de rendre compte, soumettre le corps social au respect de la règle de droit et lutter contre les discriminations et les violences faites aux femmes et aux enfants », a souligné la présidente du Sénat.
Paulette Missambo a indiqué qu’elle attend beaucoup des sénateurs durant cette transition. « Je suis fière du travail accompli, mais je crois que nous pouvons faire mieux et davantage pour le succès de la transition », a-t-elle ajouté.
Prévue durer 4 mois, cette session verra l’examen de textes législatifs importants, une réflexion sur la réforme du Sénat et la participation au Dialogue national, qui selon le calendrier officiel se tiendra du 1er au 30 Avril 2024.
Charles Ayenoue