Lancés depuis le lundi 26 février à la mairie centrale de Libreville, les ateliers des travaux de la deuxième réunion du comité technique de la décentralisation se poursuivent. Ces séances de travail visent essentiellement à ouvrir des ateliers sur l’évaluation des compétences de l’Etat dans le transfert des moyens financiers et humains aux collectivités locales.
Élaborer un plan de transfert des compétences de l’Etat aux collectivités locales et adopter les délibérations y relatives, sont entre autres les questions évoqués lors de ces réunions.
A cette occasion, le ministre de l’intérieur et de la sécurité Hermann Immongault, par ailleurs président du comité technique de la décentralisation, a annoncé les couleurs de cette deuxième session. « Malgré l’adoption d’importants instruments juridiques, la politique de décentralisation n’a pas connu un essor certain, à telle enseigne qu’un questionnement lancinant sur les véritables desseins des différents gouvernements s’est imposé », a déclaré le membre du gouvernement.
S’adressant aux membres du comité technique de la décentralisation, le ministre a indiqué qu’il « faut faire preuve d’objectivité, de rationalité, en vous livrant à un exercice qui pourrait susciter un inconfort à certains. Dites-vous qu’à terme, le dividende profite à la majorité de la population ».
À terme, ces travaux, qui se clôtureront le 29 février prochain, en raison de 4 ateliers par jour, mèneront à l’élaboration d’un projet de loi sur la programmation budgétaire du transfert des compétences de l’État aux collectivités locales.
Charles Ayenoue