L’unité de coordination du Programme intégré d’alimentation en eau potable et d’assainissement de Libreville (PIAEPAL) s’est rendu compte, au cours de sa visite de contrôle effectuée mardi 7 mai, de l’incivisme des populations des quartiers Derrière le tribunal et Derrière I’ENSET qui ont vandalisé les pompes dédiées à la desserte en eau.
Au grand désarroi de Daré Kpadja, le chef de la mission chargée du projet, les installations en cours pour l’adduction d’eau dans ces quartiers ont subi des actes de vandalisme. Ces actions sont d’autant plus incompréhensibles que les quartiers concernés souffrent de difficultés d’approvisionnement en eau.
« On se demande pourquoi cette situation se produit, car il semble que quelqu’un tente de boycotter le projet. Sans la reprise des branchements, tous nos précédents efforts seront vains », a déploré Daré Kpadja.
Quelques jours seulement après leur installation, des nourrices et des robinets d’arrêt ont été arrachés et volés. Une situation qui pénalise de nouveau les habitants de ces zones, qui sont condamnés à patienter avant de bénéficier à nouveau de l’eau dans leurs foyers.
« Le PIAEPAL a opté pour des nourrices en inox, conçues pour durer jusqu’à 25 ans. Elles sont très prisées par des individus qui les font fondre pour fabriquer des bijoux. Après l’installation de ces branchements, nous constatons des actes de vandalisme. Au lieu de choisir des nourrices d’une durée de vie de 5 à 10 ans, nous avons opté pour des modèles en inox, plus durables, mais hélas », a expliqué le chef de mission.
La récurrence du vol d’équipements hydrauliques sur la majorité des chantiers du PIAEPAL devrait alerter tous les acteurs du projet et inciter au renforcement des équipes de surveillances autour de ces sites.
Mélissa Brent Mfono