À seulement cinq mois du coup d’envoi des Jeux Olympiques Paris 2024, le laboratoire sudafricain Bloemfontein, le seul laboratoire de dépistage de drogue accrédité en Afrique, a été suspendu et par la suite interdit de mener toute activité antidopage, notamment les analyses d’échantillons d’urine et de sang par l’Agence mondiale antidopage (AMA).
L’AMA a justifié cette suspension par un lot de non-conformités aux normes internationales qui régissent les laboratoires. Déjà dans le viseur depuis septembre 2023, le laboratoire Bloemfontein avait été interpellé pour une restriction de méthode d’analyse très spécifique par l’agence.
Depuis le 1er mars dernier, cette suspension est entrée en vigueur et pourra s’étendre jusqu’à six mois, si le laboratoire sudafricain ne formule aucune demande, laquelle devra attester de la conformité des normes et pourrait aboutir à la reprise de ses activités.
En attendant, les échantillons qui étaient en cours d’analyse à Bloemfontein seront confiés à un autre laboratoire accrédité par l’AMA. « Cette mesure vise à garantir la poursuite d’une analyse de haute qualité des échantillons et à préserver la confiance des sportifs dans ce processus et dans le système antidopage dans son ensemble », a souligné l’Agence mondiale antidopage, dans un communiqué.
L’AMA est responsable de l’accréditation de tous les laboratoires antidopage dans le monde, assurant ainsi le maintien des normes de qualité les plus élevées.
Mélissa Mfono