Le déploiement de policiers kényans pour une mission sécuritaire en Haïti a été reporté. Selon le président kényan William Ruto, cette décision est due à un problème de logistique retardée de trois semaines.
Alors qu’Haïti traverse une crise sécuritaire sans précédent à cause des attaques répétées des gangs, les policiers kényans déployés en mission de soutien ont été contraints de rentrer dans leur pays. Un problème de logistique et une base destinée à accueillir ces derniers inachevée, sont la source du report de cette mission de reconnaissance, selon les précisions données par un haut fonctionnaire kényan.
Outre ces difficultés, des entrepôts sécurisés pour l’armurerie et pour le parking des véhicules de transport de la première vague, constituée de 200 policiers kényans, ne sont toujours pas disponibles. Une situation qui intervient alors que les États-Unis ont octroyé une aide de 300 millions de dollars à une force multinationale qui compte 1 000 policiers kényans et plusieurs autres, à l’instar de ceux de la Jamaïque, des Bahamas et d’Antigua-et-Barbuda.
Le chef de l’État kényan a assuré qu’une fois l’évaluation des convenances effectuée par la police et les autorités haïtiennes, ses équipes repartiront pour accomplir la mission initiale. Cependant, tout sur le terrain devrait être prêt pour que les policiers kényans s’y rendent dans trois semaines précisément.
Le Kenya est l’un des rares pays au monde à avoir accepté de prendre la tête de cette mission multinationale proposée par l’ONU.
Frey Demba