Impulsée en 2013 par le président chinois Xi Jinping, la notion de « prospérité commune » fait désormais écho dans le monde, vu son niveau de réussite en Chine. Cette méthode a su s’imposer en dix ans comme un modèle de réussite pour l’Empire du Milieu. Mais, comment les pays africains peuvent-ils s’en inspirer pour se développer ?
Qu’est-ce que la « prospérité commune » ?
La « prospérité commune » est un concept promu par le gouvernement chinois sous l’impulsion de Xi Jinping. L’idée centrale est de réduire les inégalités économiques et de favoriser un développement plus équitable pour tous les citoyens. Cela inclut des mesures pour redistribuer les richesses, améliorer l’accès à l’éducation et aux soins de santé, et soutenir les petites et moyennes entreprises.
Les objectifs principaux de cette méthode sont :
- La réduction des inégalités en diminuant l’écart de richesse entre les riches et les pauvres.
- Un développement équilibré en assurant un développement économique plus homogène à travers toutes les régions du pays.
- L’amélioration du bien-être en augmentant le niveau de vie et la qualité de vie de la population.
Pour atteindre ces objectifs, des politiques telles que la réforme fiscale, l’augmentation des salaires et le renforcement des filets de sécurité sociale sont mises en place.
Un modèle inspirant pour l’Afrique ?
Cette notion fait écho dans de nombreux pays et organisations internationales qui reconnaissent l’importance de lutter contre les inégalités croissantes et de construire des sociétés plus justes et stables. Dix ans après son implantation en Chine, elle montre qu’il s’agit d’une stratégie qui porte des fruits tangibles dans la vie des populations locales.
Les pays africains peuvent s’inspirer de la notion de « prospérité commune » pour se développer de plusieurs manières :
Réduire les inégalités : mettre en place des politiques pour redistribuer les richesses de manière plus équitable, notamment par des impôts progressifs et des programmes de protection sociale.
Investir dans l’éducation et la santé : améliorer l’accès et la qualité de l’éducation et des soins de santé pour permettre à tous les citoyens de participer pleinement à l’économie.
Promouvoir l’entrepreneuriat : faciliter l’accès au financement et aux ressources pour les petites et moyennes entreprises, en particulier celles dirigées par des jeunes et des femmes.
Renforcer les infrastructures : développer des infrastructures de transport, d’énergie et de communication pour soutenir le commerce et l’intégration régionale.
Encourager la coopération régionale : travailler avec d’autres pays africains pour harmoniser les politiques économiques et créer des zones de libre-échange afin de stimuler le commerce intra-africain.
Adopter des technologies vertes : investir dans des technologies durables pour promouvoir une croissance économique respectueuse de l’environnement.
En intégrant ces stratégies, les pays africains peuvent créer un cadre plus inclusif et durable pour leur développement économique, efficace aux yeux de tous.
Maria-Baptista Mbina, envoyée spéciale en Chine