Le continent africain brise les codes et devient la deuxième région au monde à la croissance rapide. Cette déclaration a été faite à Abidjan, le jeudi 29 février par Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement (BAD), lors du déjeuner annuel offert par l’institution aux ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques ainsi qu’aux représentants d’organisations internationales basées en Côte d’Ivoire.
C’est en surmontant plusieurs chocs, notamment “le changement climatique, les tensions géopolitiques, la hausse de l’inflation, l’insécurité alimentaire et l’augmentation de la dette” que les pays africains sont parvenus à enregistrer une croissance économique plus rapide que la moyenne globale. Celle-ci est estimée à plus de 3 %, dépassant ainsi la moyenne mondiale enregistrée en 2023. Ce qui propulse le continent à la deuxième place des régions à la croissance rapide au monde, après la Chine.
« Selon les prévisions, l’Afrique comptera onze des vingt économies à la croissance la plus rapide au monde en 2024 », a déclaré le président du Groupe de la BAD. C’est d’ailleurs ce que précise un rapport de la l’institution financière sur les performances et perspectives macroéconomiques en Afrique de l’année 2024. Celui-ci a été présenté il y a quelques jours lors du Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba.
Un exploit pour réalisé en grande partie grâce au travail de la BAD qui consiste à soutenir les pays africains face aux chocs économiques externes ou aux difficultés découlant d’autres secteurs.
Frey Demba