Le gouvernement béninois a fait le choix d’introduire le système de vidéoprotection dans sa stratégie sécuritaire avec pour objectif de lutter efficacement contre le banditisme, un phénomène qui gagne du terrain au fil des années.
Faire taire les actes de banditisme qui n’ont que trop duré, reste l’une des priorités du gouvernement béninois, qui souhaite cette fois procéder à l’usage de la vidéoprotection, connue pour renforcer les fonctions essentielles de tout dispositif de sécurité.
Cette mesure devrait voir le jour dans un premier temps à Cotonou, capitale économique du pays. La décision a été prise en Conseil des ministres avec un avis favorable de l’Autorité de protection des données personnelles (APDP). Ce nouveau système de surveillance, dont l’installation a déjà démarré, se chargera de collecter et de traiter les données et devrait bientôt être opérationnel.
Le choix des autorités béninoises d’installer ces vidéoprotections se justifie par la montée en puissance du grand banditisme dans plusieurs villes du pays. Les administrations, les entreprises et certains établissements sont les plus exposés.
Les mesures prises depuis février 2022, pour endiguer ce phénomène, autorisent la collecte et le traitement de données par des systèmes de vidéoprotection. Les endroits ciblés pour la mise en place des systèmes de vidéoprotection sont connus, il s’agit des lieux publics.
Les types de données collectées par ces systèmes sont susceptibles d’inclure des images et des vidéos des lieux surveillés, ainsi que des informations sur les personnes et les véhicules. Celles-ci qui seront par la suite utilisées dans le cadre de divers objectifs liés à la sûreté de l’État, à la défense et à la sécurité publique.
Sabrina Kundi-Penda