Sujet de tous les débats depuis plusieurs années, la Carte Nationale d’Identité (CNI) semble être l’un des chevaux de bataille du nouveau Chef du Gouvernement, Alain-Claude Bilie Nze. C’est dans ce sens qu’il a annoncé au cours de sa déclaration aux Parlementaires, l’établissement d’une toute nouvelle Carte Nationale d’Identité, dite « Electronique » (CNIE).
Fournis par les pouvoirs publics, le document officiel CNI, « est délivrée à tout citoyen et sert avant tout, à attester de la réalité de sa nationalité et d’accomplir quotidiennement les actes de gestion et de dispositions liés à sa vie courante (transactions bancaires, acquisition ou cession de biens divers, soins médicaux, etc.)». Conséquemment, et compte tenu du fait que ce document est « bien plus qu’une simple formalité administrative (…) il est légitime de comprendre » selon le Premier ministre, « l’impatience de nos concitoyens qui en sont dépourvus et ceux pour qui, elles sont arrivées à expiration ».
Pour pallier cette problématique, le Gouvernement s’emploie donc à lancer sa production. « La phase technique préalable au démarrage des opérations d’enrôlement ayant été achevée, notamment avec la livraison de l’Application de l’Interface de Programmation (API) et le renouvellement de la chaîne de production de la Direction Générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI), l’officialisation du calendrier de ces opérations de collecte de données des citoyens devrait être faite dans les toutes prochaines semaines », a indiqué Alain-Claude Bilie Nze.
Au terme de ce processus, « notre pays pourra se féliciter de posséder l’une des CNIE les plus fiables et les plus sécurisées à l’échelle du continent », se targue le Chef du Gouvernement.
Annoncé pour 2022 par le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha sur le plateau de l’émission gouvernementale « Face À Vous », l’établissement des nouvelles Cartes Nationale d’Identité Électronique, a semble-t-il été reporté pour des raisons de sécurité et de fiabilité, ce qui a conduit « le Gouvernement à dénoncer le contrat qui le liait à son ancien partenaire technique, interrompant ainsi la poursuite de sa production et de sa délivrance ».
Par ailleurs, le Chef du Gouvernement a affirmé qu’« en ce qui concerne les conditions d’inscriptions sur les listes électorales, définies par la loi (…) outre la présentation de la Carte Nationale d’Identité, les candidats à l’inscription sur la liste électorale peuvent également, pour se faire enrôler, présenter un passeport ordinaire, un acte de naissance ou un jugement supplétif ».