Comme chaque année, le monde célèbre le 5 mai, la journée de l’hygiène des mains. Il s’agit d’une initiative importante soutenue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans l’optique d’accentuer la sensibilisation autour de la pratique de la désinfection des mains.
L’OMS continue de promouvoir la Journée mondiale de l’hygiène des mains, dans une période où les infections nosocomiales, autrement dit les infections associées aux soins de santé, sont une problématique cruciale. Célébrée chaque 5 mai, elle a également pour but de rappeler que l’entretien des mains est un facteur de prévention et de limitation de la propagation des bactéries et des infections.
Les mains conservent nombre de microbes et sont un puissant vecteur de transmission de germes, tant dans les structures sanitaires que dans les environnements communautaires. C’est ce que précisent les spécialistes du domaine, qui pensent que l’entretien des mains peut réduire à près de 50 % le taux d’infections nosocomiales.
Si la pratique peut s’avérer simple, celle-ci relève d’une efficacité qui a déjà produit des résultats probants dans le domaine de la santé. Mais, pas que, puisque sur le plan économique, elle permet de réduire les coûts liés aux traitements des infections.
Cette journée est célébrée depuis 2009, date à laquelle elle avait été instituée par l’OMS. Et, le 5 mai, renvoi aux cinq doigts de la main impliquée dans l’action hygiénique concernée. La pratique gagnera encore plus en importance en 2020, avec l’avènement de la covid-19.
En 2021, plus de 20 000 hôpitaux à travers le monde ont adopté la pratique, ce qui a permis une réduction des pathologies fortement impactées par l’hygiène des mains, notamment des infections, de la grippe et de la gastro-entérite.
Frey Demba