Après avoir testé le R21 sur 409 enfants ouest-africains, l’efficacité de ce nouveau vaccin dont l’administration de trois premières doses suivie d’un rappel après un an confirme une efficacité de 80 % de protection contre la malaria. Ce qui va fortement réduire le taux de mortalité chez les enfants souffrants de ladite maladie. Celle-ci pourrait même disparaître au cours des années à venir. Son déploiement est prévu pour l’année prochaine au Burkina Faso.
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Plusieurs candidats vaccins contre le paludisme ayant été testés sur l’être humain n’ont jamais pu atteindre l’objectif d’efficacité de plus de 75 % fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). « Ceci est encore une première dans l’histoire de la recherche du vaccin contre le paludisme. Cela veut dire que nous pouvons maintenir une efficacité de plus de 75 % sur le long terme si nous administrons une dose de rappel et cela devra permettre aux enfants vivant dans des régions d’endémie palustre comme le Burkina d’être très bien protégés contre le paludisme à l’âge où ils sont le plus vulnérables », précise Halidou Tinto, directeur régional de l’IRSS, professeur de parasitologie et chercheur principal de l’essai.
Le paludisme, encore appelé malaria ou « fièvre des marais », est une maladie infectieuse causée par un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de moustiques anophèles. Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 241 millions de personnes ont été touchées dans le monde en 2020, dont 627 000 décès, la majorité d’entre eux étant des enfants en Afrique subsaharienne. Désormais, un vaccin, sans effets secondaires graves, selon les experts, existe et est recommandé par l’OMS, c’est le R21.