Le Gouvernement de la République gabonaise a reçu une information par « voie diplomatique », selon laquelle « des corps flottants dans les eaux situées entre le Cameroun, le Nigeria et la Guinée Équatoriale ont été découverts le 18 mars 2023 en début d’après-midi ». Suite à cela, une « mission d’identification » desdits corps en collaboration avec les autorités camerounaises a été diligentée « pour établir un lien ou pas avec le naufrage du navire Esther Miracle ».
La délégation gabonaise composée d’experts des départements de la Défense nationale, de l’Intérieur, des Transports et des Affaires étrangères, qui a été dépêchée au Cameroun, est rentrée ce lundi 20 mars et a livré ses conclusions. Selon elle, les 17 corps découverts par la marine camerounaise ont été repêchés puis transférés dans les morgues de Limbé et Buéa. Après une fouille minutieuse des dépouilles, il a été constaté que « ces derniers possédaient des francs CFA et des documents administratifs d’Afrique de l’Ouest à savoir : du Burkina Faso, du Bénin, du Togo et du Nigeria ». Une découverte qui a « permis aux experts de les identifier comme originaires de ces pays de l’Afrique de l’Ouest ».
Conséquemment à cela, « la délégation gabonaise et les autorités camerounaises ont déduit que cet accident maritime n’a aucun lien avec le naufrage du navire Esther Miracle ».
Par ailleurs, plus tôt dans la journée, le procureur de la République André Patrick Roponat a dressé le bilan des recherches des naufragés.
« Les recherches entreprises depuis le naufrage du navire Esther Miracle se sont poursuivies ce jour, le lundi 20 mars 2023 et ont permis la découverte de 2 corps de sexe masculin. Les deux corps ont été acheminés à la morgue de l’hôpital d’Instruction des Armées d’Akanda et lesdites recherches se poursuivent », a informé le procureur de la République.
Le bilan s’alourdit et grimpe à 26 morts, 11 personnes disparues et 124 secourues.