L’exposition chronique aux écrans numériques représente une menace pour le cerveau, pouvant entraîner une baisse des capacités cognitives tant chez les enfants que chez les adultes. Ces écrans perturbent le sommeil et peuvent également être à l’origine de certaines maladies neurologiques.
Pris au piège des nouvelles technologies, nous passons de plus en plus de temps rivés sur nos écrans de téléphone, d’ordinateur ou de télévision. Cette addiction n’est pas sans conséquences sur nos capacités cognitives. Selon les experts, la concentration serait la première conséquence de l’impact des écrans sur le cerveau.
C’est dans ce sens que Michel Desmurget, directeur d’études au CNRS et écrivain, a déclaré dans son livre que « la multiplication des écrans engendre une décérébration à grande échelle ».
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la surexposition aux écrans ne concerne pas seulement les enfants, mais aussi les adultes. Elle peut être à l’origine de divers problèmes de santé. Chez les adultes, elle favorise le stress, les troubles de l’humeur et l’hyperactivité. Pire encore, des maladies telles que les pathologies cardio-vasculaires, le diabète de type 2, certaines formes de cancers et l’obésité peuvent survenir en raison de la sédentarité qu’elle entraîne.
Chez les enfants et les jeunes, des cardiologues français ont démontré une perte de 25 % des capacités cardiovasculaires. En 2020, Santé Publique France avait déconseillé de laisser un enfant devant un écran, car cela multiplie par trois le risque de développer des troubles primaires du langage.
Il est donc recommandé à tous de contrôler son temps d’écran et de veiller à ce que chaque enfant ait une limite de temps d’exposition pour éviter les risques de baisse des capacités cognitives et favoriser une meilleure performance dans la vie quotidienne.
Aicha Désirée Minkoh

