Alors que le Festival de Cannes, un des plus grands évènements culturels au monde, s’est ouvert mardi 14 mai en France, la présence importante d’une génération émergente de cinéastes africains ne passe pas inaperçue.
Déjà en 2023, les productions cinématographiques africaines d’exception avaient été remarquées à ce festival qui a lieu chaque année en France depuis 1939. Cette 77ᵉ édition s’est ouverte avec le cinéma africain en toile, précisément avec les douze films du continent ayant concouru l’an dernier.
Cette année, aucune œuvre africaine ne participe à la course à la Palme d’or. Pourtant, en 2023, la tunisienne Kaouther Ben Hania et la franco-sénégalaise Ramata Toulaye Sy, deux réalisatrices africaines, étaient dans la compétition officielle.
Le marocain Nabil Ayouch, quant à lui, verra son œuvre intitulée “Tout le monde aime Touda”, projetée à “Cannes première”. Ce qui n’est pas étonnant, car le cinéaste est un habitué de la sélection officielle. Le nouveau film de Karim Aïnouz, cinéaste Brésilo-Algérien, est présenté hors compétition. Et à la Quinzaine des cinéastes, des sections parallèles, “Sharq 12” de Hala el Koussy, une réalisatrice égyptienne sera l’unique film africain aligné.
Parmi les membres du jury au Festival de Cannes de 2024, il y aura plusieurs créateurs africains ou afro-descendants. C’est le cas d’Omar Sy, le franco-sénégalais, qui sera, lui, membre du jury de la compétition officielle. Mais pas, puisque Asmae al Moudir et Maïmouna Doukouré, respectivement d’origine marocaine et sénégalaise, feront elles partie des membres du jury d’« Un certain regard ».
Frey Demba

