La 18ᵉ session de la Commission des mesures destinées à arrêter la propagation des maladies liées aux végétaux s’est tenue récemment à Rome en Italie. Lors de ces assises, des mesures phytosanitaires ont été prises par l’organe directeur responsable de la santé végétale dont la vocation est de juguler les risques que représentent les nuisibles et les maladies des végétaux.
Les pays ayant pris part à cette commission sous l’égide de l’Organisation des nations unies (ONU) pour l’alimentation et l’agriculture ont insisté sur l’adoption d’amendements aux normes phytosanitaires, notamment des critères de détermination du statut d’hôte d’un fruit pour des mouches des fruits, les conditions requises pour la création des zones exemptes d’organismes nuisibles et les traitements par le froid appliqué au faux carpocapse.
Désormais, le Programme phytosanitaire africain est en marche, il a été conçu pour doter les gouvernements et les acteurs nationaux d’éléments scientifiques probants et de technologies de pointe nécessaires à une lutte efficace contre les nuisibles des végétaux qui intéressent le régulateur, l’environnement et l’économie des pays.
La solution ePhyto a prouvé que la sécurité sanitaire des échanges commerciaux peut être prise en charge par une certification phytosanitaire numérique. En décembre 2023, par exemple, plus de cinq millions de certificats ePhyto avaient été échangés de manière concluante par 88 pays qui en font usage, tandis que le nombre total de pays inscrits à ce programme est passé à 128.
Quel que soit le fort intérêt que suscitent les normes de sécurité sanitaire des aliments et de santé animale conçues pour garantir une alimentation sûre, il n’est pas question pour les pays membres de perdre de vue la santé végétale.
Nelly Ngonde