Depuis le mardi 27 février, les populations nigérianes sont descendues dans les rues pour exprimer leur ras-bol face à la flambée des prix observée dans le pays. Lassés des coûts toujours plus élevés des produits de première nécessité, les nigérians ont également menacé de fermer provisoirement les services publics importants.
C’est à l’issue de réunions tenues entre l’administration publique et la société civile que des manifestations ont éclaté au Nigeria. Les deux parties n’ont pas réussi à trouver un accord pour résoudre le problème de la cherté de la vie au dans le pays. “Nigérians, aujourd’hui, levons-nous. Nous devons dire à M. le Président. que les Nigérians ont faim. Il y a la faim dans le pays”, s’est exclamé Agnes Sessi, président du Congrès du travail du Nigeria, section de Lagos.
Sur les marchés, les prix des produits varient d’un jour à un autre selon les consommateurs. “Si vous allez au marché aujourd’hui, que vous achetez un produit, que vous revenez le lendemain, le prix ne cesse de changer,” souligne Folarin Opeyemi, un entrepreneur.
A travers cette manifestation, les populations exigent donc l’adoption d’une politique visant à ramener les prix à un niveau supportable pour les travailleurs.